A qui la faute ?

 

Photo de Jeff Hong, 2014

La réflexion a été engagée à partir d'une philo fable de Michel Piquemal. 

Le vendredi 09 Septembre notre classe de 3emeB a suivi sa première séance «café philo». Nous avons lu une fable qui a pour titre «À qui la faute ?"

Cette fable évoque en partie les conséquences de la déforestation. L’animateur du débat a posé cette question : « Les Hommes méritent-ils les richesses et la beauté de la terre ? » Le débat fut animé,  nous nous sommes finalement mis d’accord sur une chose : l’Homme a besoin de modérer ses besoins et de les diversifier. 

Par exemple, pour un arbre coupé il faudrait en planter dix autres. Il faudrait couper les vieux arbres et épargner les jeunes. Privilégier les énergies renouvelables (l’énergie solaire, l’énergie éolienne...). 

Un adage permet de résumer ce que l'on pense : "Si l’on veut, on peut."

Notre persévérance est nécessaire pour un avenir meilleur.  Nos actions d’aujourd’hui font de nous les adultes de demain.

 

La guerre est-elle utile ?

La guerre est utile :

-S'il y a une raison, une justification : comme pour attaquer un état, un groupe qui fait du mal, en représailles, en réponse à une agression :  EX : contre le terrorisme ;

- La seconde guerre mondiale a relancé l’économie fragilisée par la crise de 1929 ;

-Quand la diplomatie ne marche pas. On utilise la guerre quand il n’y a plus d’autres issues. EX : après la violation des accords de Munich par Hitler et l’invasion de la Pologne ;

-Lorsqu’il faut utiliser la force pour que l’on  comprenne ou que l’on impose son idéologie  : EX : Lénine pour promouvoir le communisme ;

La guerre n’est pas utile :

-D’un point de vue moral car beaucoup de personnes meurent. Il y a un sacrifice des civils : 60 millions de victimes lors de la seconde guerre mondiale majoritairement des civils ;

-La guerre est aussi très chère, notamment pour le financement de l’armement, de l’effort de guerre.  Il faut ensuite reconstruire un pays, le seul moyen est d’emprunter et l’état va s’endetter.

Comment éviter la guerre ?

C’est le rôle de la diplomatie ou encore de l’ONU qui a été créée dans ce but en 1945 au lendemain de la deuxième guerre mondiale.

Peut-on vivre sans argent ?

Pourquoi commémore-t-on le passé ?

C'est à l'occasion des commémorations du 11 novembre que nous nous sommes posé cette question. 

- pour que le passé reste gravé en nous 

- pour rendre hommage aux morts

- pour être heureux, fiers des épisodes de notre passé

- pour informer

- pour montrer notre unité

- pour soulager notre conscience

- pour se souvenir
- pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

                                Comment commémorons-nous le passé ? 

- par des fêtes

- par des jours fériés

- en allant au cimetière

- en construisant un monument. 

- les artistes commémorent aussi le passé.


                                                                                                         Obbad Noha
                                                                                                                 3B

Sommes-nous vraiment tous égaux ?

Vivre ailleurs est-ce vivre mieux ?

C’est à partir de l’étude du roman de Philippe Claudel La petite fille de Monsieur Linh en Français et en Education Morale et Civique que nous nous sommes posé cette question.

 OUI :

- fuir la guerre.

-se déplacer dans un pays plus développé afin de vivre dans des conditions meilleures (Etats-Unis, Allemagne).

-recouvrer la LIBERTE, se sentir enfin libre.

-avoir un meilleur avenir.

- découvrir un nouveau monde.

- faire de nouvelles connaissances. 

-  changer de vie.

NON :

- ressentir le manque de la famille, du pays natal.

- ne pas s’adapter à sa nouvelle vie (nourriture, style vestimentaire, langue, religion).

- affronter l’autre, l’inconnu, les discriminations.

- ne pas réussir à être heureux.

- se perdre, ne pas savoir s’y prendre seul.

 Des conditions indispensables pour vivre mieux :

- être autonome, responsable, courageux.

- se fixer des objectifs.

- vivre ailleurs c’est vivre différemment.

Lina Benyassef 3B

5 octobre 2015

Faut-il encore se battre pour la liberté ?

Cette question s’est imposée à nous après l’étude d’une photographie de presse en E.M.C. « La Marianne de mai 68 » de Jean-Pierre Rey.

Liberté : Possibilité d'agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque.

Oui parce que :

-La liberté est possible pour tout le monde.

-Il y a encore des pays sans liberté.

-Sans liberté, la vie n’a pas de sens.

-Les hommes naissent égaux.

-Il faut se battre pour avoir tous les mêmes droits : les femmes comme les hommes peuvent exercer le pouvoir.

-Pour dire ce qu’on veut quand on veut.

-On a le droit de voter pour changer les lois.

Non parce que :

-Es-tu capable de mourir pour la liberté ?

-Il faut s’entendre sur la définition de liberté.

-Il y a différents moyens pour accéder à la liberté.

-Combat perpétuel  *les gens se battent pour des nouvelles libertés

              *les gens en perdent d’autres.

Maria Martinez de Albornoz 3A, secrétaire de séance, mardi 29 septembre 2015

La règle est-elle nécessaire à l'école ?

Le projet pour les 6ème

Nous avons choisi de privilégier, en classe de sixième, des thèmes en liaison avec l'actualité, le nouveau socle commun et le nouveau programme d' E.M.C. qui invite les élèves à réfléchir sur le monde qui les entoure et à construire une réflexion tout en étant à l'écoute de l'autre. Les séances et les débats se déroulent avec une classe de CM2. Le thème a été choisi par les élèves en concertation.

Les questions débattues sont soulevées par les élèves lors des cours à partir de supports divers.

Un secrétaire de séance et un animateur sont nommés en amont du café philo. L'animateur distribue la parole, recentre le débat et apaise les passions. Quant au secrétaire, il note les éléments forts du débat à partir de son ressenti. La trace écrite est ensuite retravaillée en classe entière pour aboutir à la construction d'une carte mentale.

Le projet pour les 3ème

Nous avons choisi de privilégier, en classe de troisième, des thèmes en liaison avec l'actualité, le nouveau socle commun et le nouveau programme d'E.M.C. qui invite les élèves à réfléchir sur le monde qui les entoure et à construire une réflexion tout en étant à l'écoute de l'autre.

Les questions débattues sont soulevées par les élèves lors des cours à partir de supports divers.

Un secrétaire de séance et un animateur sont nommés en amont du café philo. L'animateur distribue la parole, recentre le débat et apaise les passions. Quant au secrétaire, il note les éléments forts du débat à partir de son ressenti et propose une trace écrite brute qu'il présente comme il le souhaite. Il peut s'agir d'éléments de phrases ou tout simplement de mots. Ce compte-rendu ne peut ni être exhaustif ni prétendre à conclure le débat.