jeudi 12 janvier 2017

Toutes les libertés se valent-elles ?





Fernand léger, illustration du poème "Liberté" de Paul Eluard, 1953.

La notion de liberté est fondamentale pour une vie en société basée sur la tolérance et le respect d’autrui. Cette notion s’est construite au fil de l’histoire et son application, aujourd’hui, reste un sujet d’actualité. En effet, certaines sont acquises et d’autres restent encore à conquérir ou à défendre. Mais peut-on dire pour autant que toutes les libertés se valent ?

Définition de liberté :

Commençons par définir la notion de liberté. La liberté est le pouvoir d'agir sans contraintes. C’est le pouvoir propre à l'homme d'être cause première de ses actes et de choisir entre bien et mal. C'est l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un.


Selon les élèves de 3e NSI :

Certains élèves pensent que toutes les libertés se valent car elles sont toutes importantes par essence : elles sont toutes de même niveau. Elles permettent d’agir sans contraintes, de se libérer, d'être soi même et c’est ce qui nous différencie les uns des autres. Elles permettent de s’exprimer de différentes façons. Mais elles ne doivent pas nuire à autrui.

D’autres élèves pensent que toutes les libertés ne se valent pas car on donne souvent plus d’importance à des libertés que d’autres, comme par exemple la liberté de réunion qui est souvent plus oubliée que la liberté d’expression. On peut remarquer aussi que dans certains pays toutes les libertés ne sont pas respectées comme c’est le cas dans les régimes dictatoriaux.

En conclusion chaque liberté a une utilité et une importance même si chaque liberté a des limites. Elle ne doit pas avoir comme objectif de nuire ou d'atteindre à la vie privée d’autrui, puisque la liberté s'arrête là où celle d’autrui commence.



Sommes-nous trop nombreux ?



Crowd de James Cridland après un concert de Muse, Paris, juin 2007.


Les élèves de 5eAB ont participé à un débat sur la question « Sommes nous très nombreux sur Terre ? ». Moi, Younès, élève de cette classe, j’ai eu la charge de le résumer.
La plupart a répondu oui, quelques uns ont répondu non.
Ceux qui ont répondu non pensent que pour l'instant on n’est pas très nombreux mais qu'à la fin du XXIème siècle nous serons plus de 10 milliards d'habitants sur Terre alors qu’en ce moment on est à peu près 7 milliard d'habitants. D’ailleurs, on s’inquiétait déjà quand on était seulement cinq milliards d’imaginer être à 7 milliards au début du XXIème. Il faut trouver des solutions pour produire plus, réduire le gaspillage et consommer moins et surtout mieux partager ce que l’on a.

Ceux qui ont répondu oui pensent qu’il est urgent de préparer l’avenir pour limiter dès à présent la croissance démographique. C’est le rôle par exemple des différentes COP comme la COP 22 qui s’est tenue à Marrakech en novembre 2016. Différents arguments ont été exprimés : mieux éduquer les filles à l'école, faire évoluer la mentalité des gens, aider les plus pauvres pour qu’ils n’aient pas à envoyer leurs enfants travailler.